dimanche 31 mai 2015

Comme dans un rêve 1 [essai littéraire]

Un jour où j’étais en bonne compagnie, nous fîmes la visite d’une amie qui venait de déménager.  Elle s’était installée dans une sorte de grand chalet savoyard fait de rondin de bois brut. L’habitation avait des dimensions plutôt singulière, elle rivalisait presque avec les plus grand buildings bétonnés de son bloc. Apres avoir franchi quelques marches, nous entrâmes dans une pièce très spacieuse et dépouillée, une table basse gris, s’allongeait sur un interminable tapis cotonneux qui couvrait les deux tiers de la table. Dans un coin il y avait une sorte de fontaine où l’eau jaillissait d’une large pierre volcanique et retombait dans une large vasque faite de la même pierre noire. Le jet d’eau était laminaire, si bien que la pierre et la vasque étaient toujours reliées entres elles par un lien limpide et parfait.  Notre amie nous fit ainsi voir les différents étages de sa maison qui étaient tous aménagés avec le même ordre et la même rigueur que la première pièce. Lorsque nous arrivâmes, au pied de l’escalier du dernier étage il ne nous semblait n’avoir parcouru qu’à peine le quart du chalet. En effet lorsque de nous grimpâmes ce dernier escalier, l’humidité devint de plus en plus forte et nous avions l’impression qu’une lumière solaire éclairait les marches.

Nous débouchâmes au milieu d’un petit bosquet d’arbres touffus, certains d’entre nous, dont la propriétaire des lieux, décidèrent alors de s’arrêter pour manger un petit pique-nique improvisé. Mais, en compagnie de deux autres camarades, je pris la décision d’explorer cet étrange endroit. Sortis du bosquet, nous arrivâmes sur une belle prairie vallonnée qui longeait, par la droite le mur de tronc d’arbre ; ensuite nous vîmes un petit lac sur lequel nageaient quatre petits cannetons : nous étions au jardin public. Nous profitâmes de la proximité de l’eau pour nous rafraichir. Nous en sortîmes en courant car le bus numéro 120 arrivait à l’arrêt, nous montâmes trempés et nous profitâmes du trajet pour nous sécher. Notre bus, se retrouva alors tous a coup bloqué dans une foule de cosplayers Star-Wars : partout autour de nous passait des speaders bourrées de clones, de jedis et autres âneries spatiales, un TB-TT impérial faillit même écraser le bus.

Deux grossiers personnages, déguisés en clone, eurent la mauvaise idée de voler le talkie-walkie de conducteur de bus qui était alors en train de signaler la manifestation à ses collègues. Excédé je vis alors un bond d’une dizaine de mètre a l’intérieur du bus pour aller mettre, gentiment, mon poing dans la face de voleur et rendre le talkie. Malheureusement, cela ne plus pas au reste des cosplayers qui me prirent a parti. Je décidai donc de filer le plus vite possible et sautai par la fenêtre. Apres une bonne chute je fus enfin dehors ou le temps était pluvieux. En rentrant chez moi, je fis alors la rencontre de ma bien-aimée et de son père. Celui-ci ne me trouvant pas à son gout et ayant été informé de mes exploit dans le bus pris la décision de me saluer avec un bon coup de boule.
       
          Je fus réveillé par un agent de police d’une quarantaine d’année au fond d’une cellule grisâtre : il m’avait ramassé sur le trottoir et ma dulcinée était venue me réclamer. Finalement, sorti du poste nous primes la fuite tous les deux d’abord a travers les rues du centre ville, puis celles des quartiers résidentiels biens range et enfin a travers les chemins terreux de la campagne. Nous nous installâmes finalement au creux d’une large prairie vallonnée.   

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