dimanche 21 juin 2015

Le vaccin de la grippe saisonnière [Dossier]

La grippe est une maladie infectieuse d’origine virale qui est présente partout sur la planète elle touche principalement les oiseaux mais aussi certains mammifères comme le porc et l’homme. En France l’épidémie annuelle se développe et atteint son pic durant la période hivernale. Elle tue environ 1500 et 2000 personnes par an environ depuis le développement d’un vaccin assez efficace et les nombreuses campagnes de vaccination. Nous allons donc d’abord voir quelles sont les particularités de ce virus et comment a été «trouvé» le premier vaccin contre la grippe. Ensuite, nous nous essayerons de comprendre comment est fabriqué et distribué, aujourd’hui le vaccin du virus contre la grippe.

I) Grippe, maladie et vaccin :
   A) Virus et Maladie :
La grippe est une maladie généralement assez contagieuse qui sévit de manière épidémique dans le monde entier. Tous le monde peut donc, à tout moment, attraper la grippe quelque que soit son âge ou sa localisation dans le monde. En Europe, elle est souvent associée a un rhume ou un «coup de froid» pourtant le virus est beaucoup plus agressif pour l’organisme et le risque de complications, notamment chez les personnes âgées, voir le décès de la personne infecté est souvent plus haut que ce qu’on l’imagine. En effet la grippe n’est pas un virus mais plutôt une famille de virus au sein de laquelle il existe de nombreuses souches, c'est-à-dire de nombreuse variante du virus. Les trois grands types de virus qui séparent cette famille sont les types A, B et C.
ð     Cette diversité des souches pose bien évidemment un problème dans l’élaboration d’un vaccin unique d’autant plus que ce virus mute très facilement, il faut donc essayer de prévoir ces mutations d’une année sur l’autre.

B) Histoire du vaccin :
L’isolement et la mise en place d’un vaccin pour les virus de la grippe le fruit, presque unique, du virologue américain Thomas Francis et de ses équipes. C’est en 1940, il isole le virus responsable de la grippe et détermine même qu’il en existe plusieurs souches, il distingue les A et B, puis élabore le premier vaccin viable contre ces souches seulement quatre ans plus tard. Les virus à souches C seront découverts entre 1947 et 1991 mais les laboratoires de recherche du monde en alerte car ces virus restent moins connus que les deux autres souches. La recherche reste par ailleurs, aujourd’hui encore, le meilleur moyen de réaliser un vaccin efficace chaque année dans toute les régions du monde et d’être réactif face à une nouvelle souche potentiellement pandémique de ces virus comme celle du H1N1 au Mexique.

II) La fabrication du vaccin
A)    Une surveillance pour prévoir :
L’Organisation Mondiale de la Santé dispose d’un dispositif efficace permettant de surveiller l’évolution des différentes souches  de la grippe sur l’ensemble du globe : c’est le Réseau Mondial de Surveillance de la Grippe, ou GISN. Il possède 122 laboratoires de tailles diverses dans 94 pays différant pour récolter et actualiser au maximum les données mondiale propos de la grippe. C’est sur les relevés du GISN que l’OMS développe, deux fois par ans un virus « type » de la future épidémie de grippe (une fois pour l’hémisphère sud et une fois pour l’hémisphère nord). La sélection se fait sur les virus prélevés par le GISN qui sont ensuite cultivés en quantité restreinte, généralement sur un milieu nutritionnel. Cette souche est obligatoirement A ou B et doit normalement prévoir au mieux les nouvelles mutations possibles durant la saison épidémique. Le virus est ensuite fourni aux laboratoires industriels qui vont se charger de leur fabrication final sous le contrôle de l’OMS et, souvent, des autorités du pays ou il va être distribué.            

B)     Une fabrication industrielle : de l’œuf à la seringue.
Une fois arrivé dans les laboratoires de production les virus de l’OMS sont injectés dans des œufs fécondés. En effet, l’œuf est un milieu nutritionnel assurant d’excellent rendements de virus qui, placés dans des conditions d’incubations strictes (pièce chauffé et stérile), vont s’y multiplier pendant quatre à cinq jours. Tous les œufs proviennent d’élevages contrôlé et agrées par l’OMS ou une autorité national dépendante du ministère de la santé pour éviter tous risque de contamination extérieur. Après la durée d’incubation  la température sur la chaine de fabrication est abaissé a 5°C et les œufs sont brisé mécaniquement. Les liquides sont récupérés et purifiés pour ne garder que les virus qui sont ensuite fragmentés, inactivés puis filtré. L’on ne récupère que des petits « morceaux » d’antigènes, responsable en temps normal de la maladie, qui sont stockés. Ils sont contrôlés une nouvelle fois par l’OMS avant que le laboratoire puisse les intégrés a sa formulation (=composition) de son vaccin. L’OMS vérifie de nouveau la formulation dans son intégralité, en partenariat avec les pays où le vaccin sera distribué, avant d’autoriser sa répartition. Les vaccins sont mis en seringues où en flacon selon la forme galénique prévu puis rigoureusement étiqueté. Les lots sont de nouveau contrôlés, par l’OMS, en France par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé et souvent par le laboratoire de production lui-même, avant d’être expédier vers les pharmacies, hôpitaux ou autres lieux de vaccination. Les mêmes tests sont effectués lors de l’élaboration d’un vaccin contre une grippe pandémique avec des essais cliniques en plus.   
     


Aujourd’hui la fabrication du vaccin contre la grippe est très contrôlée car elle fait entrer en  jeu un organisme et un virus particulièrement fragile : l’œuf est particulièrement sensible aux modifications extérieurs, la grippe reste avant tout une maladie contagieuses a l’Homme et c’est pour cela que tout la chaîne de production est particulièrement bien surveillé. Les moyens de se faire vacciner sont nombreux : seringue, solvant dans l’eau, inhalation pourtant depuis le début de l’année se serait 2,5 millions de français qui ont été contaminé et huit mille cinq cents de nos concitoyens en serait mort depuis début janvier   

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dimanche 31 mai 2015

Comme dans un rêve 1 [essai littéraire]

Un jour où j’étais en bonne compagnie, nous fîmes la visite d’une amie qui venait de déménager.  Elle s’était installée dans une sorte de grand chalet savoyard fait de rondin de bois brut. L’habitation avait des dimensions plutôt singulière, elle rivalisait presque avec les plus grand buildings bétonnés de son bloc. Apres avoir franchi quelques marches, nous entrâmes dans une pièce très spacieuse et dépouillée, une table basse gris, s’allongeait sur un interminable tapis cotonneux qui couvrait les deux tiers de la table. Dans un coin il y avait une sorte de fontaine où l’eau jaillissait d’une large pierre volcanique et retombait dans une large vasque faite de la même pierre noire. Le jet d’eau était laminaire, si bien que la pierre et la vasque étaient toujours reliées entres elles par un lien limpide et parfait.  Notre amie nous fit ainsi voir les différents étages de sa maison qui étaient tous aménagés avec le même ordre et la même rigueur que la première pièce. Lorsque nous arrivâmes, au pied de l’escalier du dernier étage il ne nous semblait n’avoir parcouru qu’à peine le quart du chalet. En effet lorsque de nous grimpâmes ce dernier escalier, l’humidité devint de plus en plus forte et nous avions l’impression qu’une lumière solaire éclairait les marches.

Nous débouchâmes au milieu d’un petit bosquet d’arbres touffus, certains d’entre nous, dont la propriétaire des lieux, décidèrent alors de s’arrêter pour manger un petit pique-nique improvisé. Mais, en compagnie de deux autres camarades, je pris la décision d’explorer cet étrange endroit. Sortis du bosquet, nous arrivâmes sur une belle prairie vallonnée qui longeait, par la droite le mur de tronc d’arbre ; ensuite nous vîmes un petit lac sur lequel nageaient quatre petits cannetons : nous étions au jardin public. Nous profitâmes de la proximité de l’eau pour nous rafraichir. Nous en sortîmes en courant car le bus numéro 120 arrivait à l’arrêt, nous montâmes trempés et nous profitâmes du trajet pour nous sécher. Notre bus, se retrouva alors tous a coup bloqué dans une foule de cosplayers Star-Wars : partout autour de nous passait des speaders bourrées de clones, de jedis et autres âneries spatiales, un TB-TT impérial faillit même écraser le bus.

Deux grossiers personnages, déguisés en clone, eurent la mauvaise idée de voler le talkie-walkie de conducteur de bus qui était alors en train de signaler la manifestation à ses collègues. Excédé je vis alors un bond d’une dizaine de mètre a l’intérieur du bus pour aller mettre, gentiment, mon poing dans la face de voleur et rendre le talkie. Malheureusement, cela ne plus pas au reste des cosplayers qui me prirent a parti. Je décidai donc de filer le plus vite possible et sautai par la fenêtre. Apres une bonne chute je fus enfin dehors ou le temps était pluvieux. En rentrant chez moi, je fis alors la rencontre de ma bien-aimée et de son père. Celui-ci ne me trouvant pas à son gout et ayant été informé de mes exploit dans le bus pris la décision de me saluer avec un bon coup de boule.
       
          Je fus réveillé par un agent de police d’une quarantaine d’année au fond d’une cellule grisâtre : il m’avait ramassé sur le trottoir et ma dulcinée était venue me réclamer. Finalement, sorti du poste nous primes la fuite tous les deux d’abord a travers les rues du centre ville, puis celles des quartiers résidentiels biens range et enfin a travers les chemins terreux de la campagne. Nous nous installâmes finalement au creux d’une large prairie vallonnée.   

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